Initiée par le service communication du groupe, l’opération « Un doux Noël au sein de Courlancy Santé » vise à apporter chaleur et réconfort aux patients qui passeront Noël à la clinique. Reportage à l’école La Providence, où les enfants leur préparent dessins et gentils mots.
« Joie », « partage », « amour »… Les enfants de l’école privée La Providence à Reims ont garni leurs petits sapins colorés en papier de mots doux. Depuis la semaine dernière, comme leurs camarades de trois autres écoles marnaises (maternelle Branly à Châlons, écoles de Faverolles-et-Coëmy et Sylvain-Lambert de Bezannes), ces jeunes « lutins » bienfaisants sont à l’œuvre, avec leur maîtresse, pour compléter leur création de phrases apaisantes, à destination de ceux qui vivront les fêtes à la clinique.
Baptisée « Un doux Noël au sein de Courlancy Santé », cette initiative solidaire, imaginée par le service communication du groupe, a pour but « de collecter des petits mots et/ou des dessins pour apporter chaleur humaine et réconfort aux patients qui passeront Noël au sein de nos établissements », indique Marie Bourg, responsable de la communication. « Nous nous rendrons directement au sein des classes pour remercier les élèves et récupérer les projets. »
Qui seront ensuite distribués à chaque patient, par le père Noël, le 24 décembre, dans les chambres des trois établissements du groupe : la clinique Les Bleuets, ainsi que les polycliniques Courlancy et Reims-Bezannes. Une attention bienvenue – en complément du repas festif de Noël proposé –, qui « s’inscrit dans la volonté de Courlancy Santé d’apporter un soutien moral à ceux qui en ont besoin, surtout en période de fêtes », insiste Marie Bourg. « Chaque message contribuera à faire sourire les patients et à rendre Noël plus doux. »
« On a commencé à faire un sapin, on l’a décoré », décrit Gabriel, 7 ans, élève de CE1, en brandissant sa création cartonnée. « On va leur écrire des mots gentils pour leur réchauffer le cœur. C’est pour les enfants, les parents, les mamies, et les papis qui sont à l’hôpital. C’est important. » « Ça fera un petit cadeau pour les gens qui ne peuvent pas être dans leur famille à Noël », ajoute son camarade, ravi lui aussi de prendre part à l’opération.
Anaïs, 7 ans, partage son enthousiasme : « Je suis contente de participer. Ce qui me plaît, c’est de faire quelque chose pour les autres. Ça fait du bien d’apporter du réconfort à ceux qui sont à l’hôpital. »
« Développer l’empathie »
Au tableau, leur maîtresse, Hélène Bomke, donne les nouvelles consignes : « Pour l’instant, vous avez fait le sapin, en écrivant juste des mots. Aujourd’hui, on va écrire des phrases. » Les propositions commencent à fuser dans la salle de classe. « J’espère que bientôt tu vas te rétablir », « tu es courageux », entend-on par ici. « Joyeux Noël ! », « on pense bien à vous », distingue-t-on par là. « On trouvait que c’était un bon moyen de mobiliser les enfants autour d’un projet qui a du sens », glisse l’enseignante. « Si ça peut développer l’empathie vis-à-vis des autres, des personnes qui sont hospitalisées, et les sensibiliser… Ce n’est pas du tout leur quotidien, ils sont loin de tout ça. Ils étaient très enthousiastes, ils sont aussitôt partis dans plein de mots, plein de bienveillance, en fait, par rapport à l’autre. » Un bel exemple de solidarité, que le grand public (lire par ailleurs) est chaleureusement invité à suivre !