C’est une tradition au sein du lycée professionnel Sainte-Marie d’Épernay, les élèves de la filière esthétique peuvent participer au concours de maquillage artistique organisé par la marque SLA. Elles sont sept à participer à l’édition 2025.
Ce mercredi 21 mai 2025 après-midi, l’ambiance dans la salle d’esthétique du lycée professionnel Sainte-Marie d’Épernay est studieuse et un peu stressée. Elle est aussi onirique et futuriste. Sept élèves de la filière esthétique s’affairent à coups de pinceaux, de mascara et paillettes à transformer les visages de leurs modèles en animal ou en plante, voire les deux. « La faune et la flore en l’an 2500 » est le thème de l’édition 2025 d’un concours de maquillage artistique auxquelles elles participent.
Une épreuve de trois heures qui peut leur faire gagner deux jours de formation dispensée par SLA, la marque organisatrice. « Il y a une gagnante par établissement scolaire. Cela fait une bonne dizaine d’années que le lycée participe au concours », explique Émilie Jaumotte, professeur d’esthétique. Le maquillage artistique n’est plus au programme du bac pro esthétique auxquelles se préparent les élèves de Sainte-Marie, une petite vingtaine par niveau de la 2nde à la terminale. C’est donc une belle opportunité de « découvrir leur côté artistique et de développer leurs compétences dans des maquillages qu’elles n’ont que peu l’occasion de réaliser », poursuit-elle.
Pour se lancer dans le concours, les volontaires ont été préparées durant deux après-midi par Émilie Jaumotte, mais aussi Jany Larbre, professeur d’art appliqué et Magaly Coulmier, de la vie scolaire. « Elles ont fait des recherches sur internet pour trouver l’inspiration, puis nous les avons guidées artistiquement et techniquement. »
Elfe mutant
Cela n’a pas empêché quelques déconvenues le jour J. Abigaële, 16 ans, élève de 2nde, peine à coller du fil vert sur le visage de Lou-Anne, pour représenter de la mousse et transformer son modèle « en plante, avec un côté fleur et un côté robotique ». Un pinceau a lâché Abby-Gaëlle. De quoi stresser la jeune fille de 17 ans, élève de Terminale, qui a pourtant remporté l’épreuve en 2024. « Je participe pour le plaisir, pas pour gagner », glisse celle qui veut poursuivre ses études pour se spécialiser dans le maquillage artistique. Elle a opté pour « le thème d’un papillon futuriste », explique-t-elle en posant des faux ongles.
Maquillage, accessoires et coiffure
« Les candidates sont jugées sur le maquillage du visage et des parties visibles du corps, mais aussi sur les ongles, la coiffure, le costume et les accessoires », précise Émilie Jaumotte. Louane, élève de 1ère, a ainsi prévu des oreilles pointues et une couronne pour transformer Cléa en « elfe mutant en un animal un peu pourrissant ». Elle a la chance d’avoir pour modèle la gagnante d’une précédente édition du concours, qui lui distille quelques conseils.
16 heures. L’épreuve est terminée. Reste à prendre les photos des modèles pour les faire parvenir au jury. « On n’a pas la date des résultats, mais en général, ils nous parviennent assez vite », indique l’enseignante en promettant de les transmettre à L’union.